L'histoire de l'empire Nvidia.
Bonjour !
Oups! On ne vous oubliera plus c’est promis.
Vous avez voté sur Instagram la semaine dernière pour qu’on parle aujourd’hui de l’empire de Nvidia. Qui aurait cru qu’une idée née sur la banquette d’un fast-food serait aujourd’hui cotée plus de 2,000 milliards de dollars en bourse ?!
A la City, les banques envisagent de déplafonner les bonus.
Six mois après la fin du plafonnement des bonus annoncé par le régulateur britannique, les banquent commencent à revoir leur politique de rémunération.
Barclays et HSBC sont les premières à prendre le pas, en votant lors de leur assemblée générale des résolution leur permettant de modifier leur structure de rémunération. JPMorgan et Goldman Sachs ont également indiqué qu’elles examinaient le sujet.
Le plafonnement des bonus à 2x le salaire fixe avait été décidé par l’UE après la crise financière dans le but de la contenir et de freiner l’envolée des rémunération dans la finance. Ce plafond a pourtant paradoxalement poussé les salaires fixes à la hausse.
Les banques ont aujourd’hui deux choix : diminuer le salaire de base pour augmenter les bonus, ou conserver leurs rémunérations mais garder des bonus limités.
Chez Boeing, la rémunération du PDG passe mal. L’agence de conseil en vote ISS (International Shareholder Services) recommande aux actionnaires de Boeing de voter contre la hausse de rémunération de l’actuel PDG, David Calhoun. ISS affirme que l’intéressement de David Calhoun a considérablement augmenté ces trois dernières années, malgré la crise que traverse l’entreprise ces derniers mois. Il est censé percevoir une rémunération de 30.2 millions d’euros pour l’exercice 2023, soit une hausse de 45% souligne le Financial Times.
Mais qui contrôlera Atos !? Atos, dont la dette atteint gentiment 4.8 milliards d’euros, a reçu trois offres de reprise industrielle en plus du plan de sauvetage financier mis en place par ses créanciers. Si le groupe a écart2 la proposition du fonds Bain Capital, on perçoit aujourd’hui plusieurs camps : d’un côté David Layani, actionnaire majoritaire du groupe dont l’offre se rapproche de celle des créanciers, et de l’autre l’offre du milliardaire Daniel Kretinsky, qui souhaite ni plus ni moins effacer 4 milliards d’euros de dette.
L’histoire de l’empire Nvidia.
A San-José, sur la banquette d’un fast-food, 3 amis discutent et rêvent d’améliorer les graphiques des jeux-vidéos. Ces amis, ce sont Jensen Huang, Curtis Priem et Chris Malachowsky, ingénieurs dans une entreprise de semi-conducteurs.
C’est ainsi que dans un Denny’s naît Nvidia. Nous sommes en 1993. Inspirée du latin ‘invidia’ signifiant envie, l’entreprise de nos trois comparses souhaite révolutionner une industrie encore balbutiante, alors même que les salles d’arcade deviennent peu à peu obsolètes.
Seulement 30 ans. Il leur a suffit de 30 ans pour passer d’une entreprise de puces pour cartes graphiques à leader central dans l’IA, dépassant les 2.000 milliards de dollars de cotation.
Des débuts pourtant difficiles. Les consoles de jeux apparaissent et le besoin de nouveaux graphiques, plus réalistes, se fait de plus en plus ressentir. Nvidia propose ainsi sa première carte graphique pour équiper la console Saturn de Sega : la NV1. Et c’est le flop, la technologie même de la puce pose problème et est très peu adoptée. Nvidia frôle la faillite. Ils poursuivent pourtant leurs efforts, coïncidants avec la montée en puissance du gaming, et rafleront ainsi un gros contrat : la production du processeur graphique de la Playstation 3 de Sony.
Un changement de paradigme. Si Nvidia mène une lutte acharnée avec son grand concurrent, AMD, Jensen Huang comprend aussi l’intérêt de la puissance de calcul de ses GPU (graphic processing units). Il décide de lancer Cuda, un langage permettant de programmer les cartes graphiques pour faire autre chose que de la 3D.
Avec l’explosion des cryptomonnaies, Nvidia profite ainsi d’un gros boost de ses ventes de cartes graphiques, utilisées pour miner du bitcoin. L’entreprise va cependant brider ses cartes, refusant que celles-ci soient utiliser pour du minage de tokens.
L’avènement de l’IA. ChatGPT est lancé en novembre 2022 et capte plus de 100 millions d’utilisateurs en deux mois. Google décide de lancer Gemini et Meta tente également l’aventure de l’intelligence artificielle. Et c’est bien là que Nvidia tire son épingle du jeu !
Située en amont de la chaine de production des IA, Nvidia profite de la puissance de calcul phénoménale de ses puces que convoitent les géants de l’intelligence artificielle. Nvidia produit ainsi la H100, un supercalculateur de 130kg et vendu presque 37.000 euros l’unité. Meta en commandera près de 350.000 pièces ! Les chiffres montent vite.
Nvidia est aujourd’hui la 3ième plus grosse cotation boursière du monde, dépassant les 2,3 milliards de dollars et rattrapant Apple et Microsoft. Sommes-nous spectateur d’une ‘bulle Nvidia’ ? Les experts tendent à croire que non, puisque l’envolée de son cours est liée à ses revenus et à ses fondamentaux.
A voir cette semaine…
Quoi de neuf aujourd’hui ? On vous propose un article hyper intéressant sur la valorisation d’une startup en Private Equity.
Si vous avez peu de temps pour vous tenir informés, vous pouvez écouter le podcast FT News Briefing, qui résume les actus du jour du Financial Times gratuitement sur Spotify.
✴ Brain teaser1 : Quel est l’angle entre ma petite et ma grande aiguille si ma montre indique 21h45 ?
Ma petite aguille avance de 360/12 = 30 degrés chaque heure entre 2 chiffres. En 3 quarts d’heure, elle aura donc avancé de 30 * 3/4 = 22,5 degrés entre le 9 et le 10. Lorsque ma montre indique 21h45, l’angle entre mes deux aiguilles est donc de 22,5 degrés.